Un élève engagé à poursuivre ses études malgré le deuil et la dyslexie
Dès le primaire, la dyslexie et la timidité mènent Émeric Arrelle vers une classe spécialisée.
À son entrée au secondaire, en adaptation scolaire, il a 2 années de retard sur les apprentissages prévus. En 2e secondaire, le décès de son père ébranle Éméric. Fragile, il remplit ce vide en occupant tout son temps avec ses amis et le sport. L’école est sa bouée de sauvetage, et surtout l’équipe de football scolaire, où il devient l’un des partants dès sa troisième année. Le personnel et les entraîneurs le soutiennent et lui permettent de faire les bons choix. Il intègre un groupe de formation en métier semi-spécialisé, en conciergerie, et poursuit, à son rythme, ses études. Le Cégep du Vieux-Montréal l’approche alors pour ses talents de footballeur, ce qui le motive à terminer son secondaire.
Après 7 années acharnées, Éméric mise sur ses qualités d’athlète pour faire des études supérieures. Il est une réelle source de motivation pour les jeunes footballeurs qu’il entraîne.